Non aux noms sans trait d’union !
- mathildeceylan
- 10 sept.
- 2 min de lecture
Aimez-vous jouer à « Ni oui ni non » ?
Bof ?
Bien vu !
Savez-vous si l’on doit mettre un trait d’union après non quand il est suivi d’un autre mot ?
Joker ?
Pas mal !
Est-ce que la réponse vous intéresse ?
Évidemment ?
Je m’en doutais !
(Cet enthousiasme vous paraît surfait ? Ce nonobstant, lisez la suite : ce sera non seulement rapide, mais aussi simple, pour une fois que la règle ne change pas pour un oui ou pour un non… Et je me suis retenue, non sans peine, de proposer nonante exemples : je ne voulais pas devenir persona non grata à vos yeux, non merci !)
Mais revenons à nos non…
👉🏻 La condition sine qua non pour ajouter un trait d’union, c’est que non doit être suivi d’un nom :
un non-sens étonnant
un pacte de non-agression
le principe de non-violence
une ordonnance de non-lieu
la non-appartenance à un groupe
la non-assistance à personne en danger
👉🏻 Si le mot qui suit non est un adjectif, et non un nom, on ne met pas de trait d’union :
un accusé déclaré non coupable
un usage non conforme aux lois
une exploitation non rentable
une excuse non recevable
une action non violente
un crime non élucidé
❗️ C’est relativement simple, ma non troppo, car un même mot peut être parfois nom, parfois adjectif. Non pas que je veuille vous embrouiller, mais il ne faut pas se précipiter non plus :
un non-initié, une religieuse non initiée
une non-voyante, un chanteur non voyant
une non-croyante, une famille non croyante
un non-combattant, une unité non combattante
une non-conformiste, une décision non conformiste
un non-professionnel, une attitude non professionnelle
Une règle aussi claire, moi je dis oui !
Non ?




