Écriture inclusive et signes typographiques
- mathildeceylan
- 4 déc. 2024
- 2 min de lecture
Savez-vous ce que sont un hyperonyme et un hyponyme ?
Un hyperonyme est un terme générique qui englobe d’autres mots, et un hyponyme est l’un de ces mots.
Ne partez pas, ce n’est pas compliqué !
Voici quelques exemples :
👉🏻 métier est un hyperonyme – avocate, infirmier et chirurgienne sont des hyponymes
👉🏻 discrimination est un hyperonyme – sexisme, grossophobie et âgisme sont des hyponymes
👉🏻 signes typographiques est un hyperonyme – parenthèses, trait d’union et point médian sont des hyponymes
Vous voyez venir le petit tour d’horizon des signes typographiques qu’on peut utiliser pour inclure le féminin et rendre son écriture plus inclusive ?
Les parenthèses – mes ami(es)
Leur usage est assez courant, mais le féminin apparaît comme secondaire.
Le trait d’union – mes ami-es
Facile à trouver sur le clavier, et il unit le masculin et le féminin.
La barre oblique – mes ami/es
Signe de la division, on peut faire mieux symboliquement.
Le point – mes ami.es
Solution de facilité quand on ne sait pas comment faire un point médian, mais la terminaison .es peut renvoyer à des sites web.
Le point médian – mes ami·es
On ne se souvient pas toujours du raccourci clavier et il est encore souvent perçu négativement, mais il a le mérite de n’être utilisé pour rien d’autre.
La majuscule – mes amiEs
Elle attire l’attention et indique le militantisme.
Certaines personnes utilisent également l’apostrophe – mes ami’es – et on pourrait encore s’inspirer de l’allemand et son Genderstern – mes ami*es.
Peu importe le signe qu’on choisit, on se rappelle que :
👉🏻 ils servent à abréger à l’écrit, mais se disent comme des doublets longs – mes voisin·es se dit donc mes voisins et mes voisines, tout simplement !
👉🏻 ils réduisent les formes féminines à quelques lettres à la fin du masculin – autant utiliser les mots féminins en entier si on a assez de place !
👉🏻 ils ne sont pas le seul moyen de lutter contre le masculin qui l’emporte – doublets longs, épicènes, collectifs, néologismes (et j’en passe) sont aussi efficaces !
