top of page

Futur ou conditionnel, comment ne pas se perdre ?

  • mathildeceylan
  • il y a 30 minutes
  • 2 min de lecture

J’irai où tu iras (ouh ou-ou-ouh)

Mon pays sera toi (ouh ou-ou-ouh)

J’irai où tu iras

Et j’te saurais gré de n’pas tenter d’me semer !


Où que vous alliez, ne vous perdez pas entre le futur et le conditionnel !

Surtout si vous y allez à la première personne du singulier…

Mais comment rester dans le droit chemin ?


Première astuce : se demander dans quelle situation on se trouve.

Parle-t-on d’un événement à venir plus ou moins certain ?

👉🏻 futur : Nous irons au bois, cueillir des cerises.

Ou s’agit-il d’un événement hypothétique ? d’un souhait ? d’un conseil ?

👉🏻 conditionnel : Nous irions au bois, si le loup n’y était pas. J’aimerais bien aller au bois avec toi. Tu ne devrais pas aller au bois avec quelqu’un que tu ne connais pas.


Deuxième astuce : remplacer je par n’importe quel autre pronom.

J’irai à cette réunion demain (soupir), mais j’irais plus volontiers me promener dans les bois.

🪄 Nous irons à cette réunion, mais nous irions plus volontiers nous promener dans les bois.


Troisième astuce : se fier à la prononciation.

👂🏻 la terminaison du futur, -ai, se prononce é

👂🏻 celle du conditionnel, -ais, est plus ouverte : è


Et c’est là que vous me dites : euh, elle tient pas la route, ton astuce, ça se prononce pareil !

Eh bien… pas pour tout le monde ! En Suisse, ou du moins dans mon coin de Suisse, on fait clairement la différence entre les deux sons. C’est donc peut-être bien notre accent, considéré comme non standard, qui nous sauve la mise dans ce cas 😉


Une question ?
Un devis ?
N'hésitez pas à me contacter !

Mathilde Ceylan

CH - 1752 Villars-sur-Glâne

mathilde.ceylan@ik.me

Portraits par Séb Mory

bottom of page